Maître d’Ouvrage: Etat - DDE Tarn
Type de mission: Maîtrise d’oeuvre conjointe
Destination: La Porte du Tarn
Date: 1994-1995
Coût estimé des travaux: Plantations 1 070 000 € - Bâti 380 000 €
Une autoroute de « pays », reliant Toulouse à Albi
Ce projet autoroutier de l'A.68 a fait l'objet d'une approche paysagère sensible, dans toute la profondeur du site traversé. Ceci a permis d'effectuer un diagnostic précis des fenêtres visuelles à valoriser, au long du tracé ou inversement des écrans à introduire. Grâce à cette connaissance du terrain, il a été possible d'identifier le positionnement adéquat des aires de repos de Sanbatan et des Issarts (au milieu de boisements attrayants de Chênes et de Pins pignons), mais aussi de la porte du Tarn : véritable basculement de territoire entre le Lauragais (côté Haute Garonne) et l'Albigeois. Cette « porte » est soulignée à travers une succession de parois monumentales à effet cinétique ; clin d'œil à l'utilisation dominante de la brique dans l'architecture du « pays » albigeois.
La palette des essences végétales utilisées tant sur les accotements que sur le terre-plein central a été établie à la suite d'une identification des végétaux locaux et des espèces à la fois rustiques et ornementales capables de prendre en compte les nombreux critères et contraintes de sécurité liées à tout projet autoroutier. Le terre-plein central lui-même n'est pas traité en un long cordon végétal monotone et monochrome, mais comme une succession de séquences végétales composées de 2 ou 3 espèces en mélange, d'environ 50 mètres de long (prenant en compte l'absorption visuelle des distances par la vitesse). Il en résulte une variation chromatique et un renouvellement du regard au long du parcours autoroutier.
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